La page n'est pas tournée.
|
4.1 - Un travail de mémoire |
I - Alger 26 mars 1962 - Une journée historique -
La page n'est pas tournée.
|
Je me suis enfermée pendant quarante trois ans dans le silence et l’oubli, en refoulant l’angoisse intolérable du 26 mars 1962 à Alger.
J’ai dû neutraliser la mémoire de ce traumatisme, sa représentation mentale, par des compensations qui ont duré toutes ces années. J’ai dû mobiliser toute mon énergie pour me défendre contre cette angoisse intolérable et cela ne m’a pas permis de passer à autre chose. Oublier, mettre de côté, se contenter de souvenirs, tourner la page ... ne signifient rien. Il y avait seulement plus urgent à satisfaire.
|
Lire la suite...
|
|
4.2 - Il y a deux histoires... |
I - Alger 26 mars 1962 - Une journée historique -
La page n'est pas tournée.
|
Gérard Lehmann écrit "à propos de l'histoire" :
"Tant que les historiens ne feront pas table rase des idéologies et des mythes, des préjugés et des sentiments, tant qu’ils ne prendront pas en compte la totalité des documents et des témoignages qui leur sont accessibles ; tant qu’ils continueront de se contenter d’évoquer les blessures au visage de la petite Delphine Renard sans dire un mot de la petite Frédérique Dubiton qui eut une jambe emportée par une balle d’une mitrailleuse de Katz à Oran, sans dire un mot des milliers d’innocentes victimes , françaises mais surtout musulmanes, ............... :"
|
Lire la suite...
|
4.3 - "Tant qu'on n'aura pas la réponse la blessure ne cicatrisera pas" |
I - Alger 26 mars 1962 - Une journée historique -
La page n'est pas tournée.
|
…"Si seulement nous avions pu partir de notre propre gré.
Mais on nous a forcés à tout abandonner et à partir en catastrophe, nos valises chargées de fantômes et de peine.
|
Lire la suite...
|
|
|
|
|