L'exode.
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2.1 - Le début de l’exode |
I - Alger 26 mars 1962 - Une journée historique -
L'exode.
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19 mars 1962 - 26 mars 1962 - 5 juillet 1962 -
Parler de l'exode : c'est dire ce que la France ne veut pas entendre, encore aujourd'hui. Cela débute après le massacre du 26 mars à Alger et se poursuit inlassablement et particulièrement après le génocide du 5 juillet 1962 à Oran. La terreur instituée par le FLN pour faire partir les Français d'Algérie, doublé du refus par le Gouvernement français de protéger ses nationaux ne peuvent conduire qu'à cet exode massif et désespéré.
Le gouvernement français était parfaitement au courant des exactions, des disparitions sans laisser de traces, des massacres, des enlèvements, des tortures que subissaient ses ressortissants...
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2.2 - L'accueil des exilés |
I - Alger 26 mars 1962 - Une journée historique -
L'exode.
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De Daniel JUNQUA - extrait d'une revue éditée à Marignane, revue dont le nom est effacé.
1 - Ce qu’il faut savoir pour les comprendre.
Que pensent-t-ils, ces jeunes dont la grande presse a tant parlé ? Comment les situer, les définir ?
Il ne s’agit pas d’en faire des gens à part, des êtres exceptionnels en bien ou en mal. Ce sont des jeunes comme tous les jeunes de France, avec les mêmes problèmes fondamentaux. Mais ils ont vécu des événements exceptionnels qui les ont profondément marqués. Les quelques observations qui suivent ou permettront de mieux les comprendre.
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2.3 - Le quatorzième complot médiatique celui-là |
I - Alger 26 mars 1962 - Une journée historique -
L'exode.
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"Après le 13 mai : le quatorzième complot, médiatique celui-là ... "
Danielle Pister-Lopez
J’ai lu dans le Monde diplomatique de ce mois de mai, l’article intitulé : Sans valise ni cercueil, les Pieds-Noirs restés en Algérie. C’est assez exemplaire du style de ces faiseurs d’opinion, sûrs d’eux et dominateurs. Il est difficile de dire que tel ou tel fait est totalement faux. Mais il y a tant d’ellipses, d’euphémismes quant il s’agit du FLN et tant d’affirmations péremptoires quand il est question des Européens, que la réalité de ce que nous avons vécue, est totalement faussée. Encore une fois, la faute nous incombe totalement : en bref, nous étions tous racistes et nous avons tous eu peur de notre ombre en nous sauvant comme des lapins ; pire, de sombres abrutis pour n’avoir pas compris que, dès le 5 juillet, les Algériens avaient tourné la page de la guerre. Bien sûr, les quelques « bavures » sont dues aux excès de l’OAS. Par exemple la manifestation du 26 mars est composée uniquement de partisans de l’OAS. Sous-entendu, la fusillade, ils l’ont bien cherchée.
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