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6.1 - Etienne AICARDI - 48 ans - grièvement blessé à la jambe |
VI - Les témoignages -
Grande Poste les blessés,leur famille et amis
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Témoignage d'Alain Aicardi son fils
Bonjour Madame,
Monsieur ALDEGUER Gabriel était un ami intime de mon père AICARDI Étienne. Tous deux travaillaient au Service comptable de la Mutuelle d’E.G.A. (électricité et gaz d’Algérie, rue Denfert Rochereau, où mon père était chef comptable.
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6.2 - Badin André "Sans aucune sommation ..." |
VI - Les témoignages -
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A un moment donné, sans aucune sommation, ni par tambour, ni par clairon, ni par haut-parleur ou par voix, des coups de feu d’armes automatiques ont été tirés sur cette foule pacifique, par des tirailleurs musulmans : ceux-ci au nombre de sept ou huit se trouvaient à la hauteur de l’agence Havas.
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6.3 Monique Ferrandis 19 ans blessée par trois balles dont une explosive, fesse gauche, pied droit et fémur jambe droite |
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Témoignage de Monique Ferrandis
"Je m'appelle Monique Ferrandis. J'ai été blessée le 26 mars 1962 et je vais essayer de vous raconter ce que j'ai vécu.
A la télé, Christian Fouchet avait dit ce jour-là: "la manifestation est interdite et sera réprimée par tous les moyens." En effet, ils ont mis tous les moyens pour nous réprimer. Ils ont osé donner ordre à l'armée française de tirer sur la population, sur des femmes, sur des enfants, sur des hommes qui n'avaient rien fait, qui venaient simplement soutenir le quartier de Bâb el Oued, assiégé par les forces de l'ordre. Ils ont osé en effet tirer sur des innocents : ma sœur Renée, 23 ans, a été tuée de deux balles dans la tête, ma sœur Annie, 17 ans, a été blessée d'une balle dans le ventre et moi-même j'ai été blessée grièvement puisque j'ai reçu trois balles, je n'avais que 19 ans et demi.
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6.4 - Analyse de Francine DESSAIGNE sur ces balles explosives |
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Notes de Francine Dessaigne: Lors d'une conversation téléphonique, j'ai demandé à Monique Ferrandis de préciser au mieux la position du premier tireur. Elle se souvient d'avoir eu le bar du Derby dans son champs de vision, elle ne saurait dire vraiment si le tirailleur était juste devant ce café ou un peu plus loin mais, elle en est sûre, il se trouvait sur le même trottoir, celui des numéros impairs de la rue d'Isly.
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6.5 - Annie France FERRANDIS - 17 ans - blessée d'une balle entrée dans la fesse et logée dans le ventre |
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Témoignage d'Annie France Ferrandis épouse Garnier - 17 ans au moment des faits.
Je m'étais rendue, accompagnée de mes sœurs, à la manifestation du 26 mars. Peu après avoir quitté notre appartement dans le quartier du Champ de manœuvres, nous avions rencontré un premier barrage. Des camons militaires stationnaient en travers de la route mais un espace suffisant pour passer était laisser libre, et les militaires n'avaient rien fait pour nous inciter à revenir sur nos pas. Nous avons rencontré d'autres barrages ensuite, sans y prêter aucune attention, car tous nous laissaient un espace suffisant. En passant par la rue Charras nous rejoignîmes le plateau des Glières sans encombre.
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